Spectacle écrit par Julien Blondel
En collaboration avec Gaspar Pocai et Chloé Pfeiffer
Producteurs
Collectif Roulotte Tango
Silbando
Le Battle Tango est un spectacle à danser, ou encore une milonga spectacle. Il met en scène les deux orchestres Silbando et Roulotte Tango dans un duel qui à pour but de faire danser jusqu'à l'épuisement. C'est aussi l'occasion de réunir ces deux orchestres liés d'amitié dans un spectacle plein d'humour et d'amour: L'amour du tango et de la milonga.
L'origine du battle de musiciens vient du jazz. Les artistes en fausse concurrence, semblable au catch, jouent chacun leur tour, sous la forme de courtes interventions en question/réponse. Le tout allant crescendo sous les encouragements du public. Cette forme de concert est aujourd'hui réutilisée chez les musiciens et danseurs de Hip Hop. La voici, en exclusivité, re-pensée autour des codes et de l'espace de la milonga avec 16 artistes réunis sur la même scène.
Une création unique et grandiose, un grand rassemblement de 16 musiciens sensationnels. Imaginez 4 bandonéons, 6 violons, 2 contrebasse, 2 pianos, 2 chanteurs , ....
Julien Blondel
Felipe Nicholls
Medhi Al-Tinaoui
Vera Markovitch
Maxime Point
Lysandre Donoso
Gaspar Pocai
Rémi Cortial
piano
Contrebasse
violon
Violon
bandonéon
bandonéon
Chant
Bandolim / Alto
Chloé Pfeiffer
Lucas Eubel
Aurélie Gallois
Matias Naon
Carmela Delgado
Lysandre Donoso (Traître)
Sebastian Rossi
Romain De Mesmay
LA BATTLE D’ORCHESTRE ROULOTTE CONTRE SILBANDO DU TANGOROOTS JUILLET 2015:
SATURDAY NIGHT FEVER A « EL MONUMENTAL » DEL TANGO.
UN BON PETIT COUP DE SUPERLATIFS POUR DONNER LE TON : TROP BEAU, TROP FORT, TROP GEANT, UN VRAI FEU D’ARTIFICE, GENIALISSIME.
Travolta lui-même aurait aimé cette fièvre de ce samedi soir. Pour planter le décor, on se serait cru au fameux stade de Buenos Aires « El Monumental ». Ambiance de folie sur la scène et sur la piste, pardon, dans le stade et dans les tribunes. Tension palpable, dès le début entre les Verts, non pas du Mexique mais de la Roulotte, et les Rouges, non pas du Portugal ou de Manchester, mais de Silbando Orquesta Silbando. Attention, accrochez vos ceintures, voyage au pays du TANGOFOOT. Intimidations des uns, provocs des autres, rodomontades agressives et ludiques de part et d’autres dans une atmosphère détonante.
Nous les danseurs, complètement ahuris sur la piste-tribune, étions avides de les voir en découdre. Une vraie pièce de théâtre, agrémentée de fragments de tango. Nous avons eu droit à des variations rythmiques endiablées. Un délice, du point de vue des danseuses et danseurs. Nous sommes allés de surprise en surprise. J’en ai eu mal au nez à la place de Chloé Pfeiffer de Silbando, qui, non contente, d’être une pianiste d’exception comme son homologue Julien Blondel pianiste pétillant et artiste jusqu’à la moëlle, fut le temps d’un soir, un entraineur-chef d’orchestre d’équipe de foot, que dis-je, une actrice remarquable, quand le sieur Blondel tenta de la fracasser, pour rire je vous rassure, sur le clavier de son piano. J’y ai presque cru !
Aucun temps mort dans cette féérie inventive, ce fut exceptionnel. Bien sûr, comme dans tout match de foot, nous avions des présentateurs, le facétieux Sebastian Rossi Sebastian Rossi qui avait l’art de mettre de l’huile sur le feu avec cet éclat de folie que l’on aime tous de lui, et Gaspar Pocai le chanteur incroyable de Roulotte, avec une rivalité pleine d’humour. Comme dans un jeu, où l’on aime transgresser les règles, ils s’en sont donné à cœur joie et nous ont fait parcourir les montagnes russes avec leur applaudimètre et nos registres émotionnels. C’est comme s’ils nous avaient attrapés avec leurs instruments pour nous signifier : « vous voulez du relief ? Et bien en voilà ! » De la dynamite portègne, quelle belle fusion métaphorique que celle du Tangofoot.
Tout çà est la faute de Sylvia, notre grande prêtresse du Tangorootsfestival Paris , elle a mis le feu aux poudre en organisant cette battle, et le couple Roulotte-Silbando a tout fait exploser sur son passage, et nous avec. Absolument tout le monde était sur les fesses, tant notre cocotier émotionnel a été bouleversé par ces joutes musicales originales, scénario bien léché, un final époustouflant avec une « chenille » contagieuse, frénétique et où tous les musiciens semblaient être des lutins bouillonnant de liesse. Le raconter est une chose, le vivre fut une expérience INOUBLIABLE.
Bref, vous l’avez compris, on est sorti de là, devant ce spectacle fulgurant : ENCHANTÉ. UNE RÉUSSITE INIMAGINABLE.
AU FAIT, MAIS QUI A GAGNÉ LA BATTLE ?
Pas Roulotte, non ! Pas Silbando, non plus !
MAIS PLUTOT NOTRE PASSION COMMUNE DU TANGO. NOUS AVONS COMMUNIÉ TOUS ENSEMBLE SUR CETTE GENIALE IDÉE.
Bravo Roulotte, bravo Silbando et bravo Sylvia et toute son équipe. REMARQUABLE ! WAOUH !
Par Pierre-jacques Raybaud le 2/08/2015
Une bataille d’orchestres ?
Étrange idée que cette bataille entre deux orchestres, évènement marquant de la soirée du vendredi 21 Août à la Halle Marcadieu de Tarbes.
Un beau spectacle, car il s’agit avant tout d’un spectacle qui met en scène deux orchestres : Silbando et Roulotte Tango. Deux groupes de musiciens qui ont la même structure orchestrale, un répertoire certainement identique (ou du moins comparable), bref un même public ! L’idée originale des organisateurs du festival est donc de créer un divertissement à partir d’une lutte supposée entre ces deux équipes de joyeux lurons de la musique.
Un concours est lancé pour désigner le meilleur orchestre, et nous assistons donc à une « bataille » entre les deux formations !
La mise en scène est parfaitement réglée, les deux groupes sont face à face sur la scène, les deux chanteurs interviennent en tant qu’animateurs pour présenter la lutte et bien évidemment défendre leur formation de la manière la plus partiale possible, au besoin en critiquant d’une manière outrancière la formation adverse ! Beaucoup d’humour de part et d’autre, c’est du théâtre, avec des jeux de scène, des dialogues entre les musiciens, mais pas seulement verbaux, car les échanges, les répliques ont lieu également via leurs instruments de musique qui sont utilisés d’une manière très fine pour répondre à l’autre, pour montrer sa
« supériorité », sa maestria, sa virtuosité !
Le jeu des pianistes est extraordinaire, ils se succèdent à tour de rôle au clavier, se poussent, se bousculent pour jouer un même morceau sans qu’une seule note discordante ne viennent indiquer au public ébahi qu’il s’agit là d’une lutte sans merci pour le titre, très convoité par les deux équipes, de meilleur orchestre de la soirée - ou peut être bien s’agit il de démontrer que l’autre n’est vraiment pas à la hauteur, étant donné l’acharnement de chacun dans cette lutte !
Le public est ravi, les morceaux s’enchaînent, joués par les formations séparément ou bien en même temps, parfois sous une forme de dialogue où les répliques cinglantes sont envoyées à l’autre formation comme dans un échange de tennis !
Parfois un seul orchestre joue pour tenter de montrer sa supériorité pendant que l’autre groupe de musiciens vaque à ses occupations, discute, se promène sur la scène, circule et stationne à côté de son alter ego d’une manière provocante, sans toute fois réussir à le déranger.
Les animateurs/chanteurs continuent, de leur verve pleine d’humour, dans l’escalade de la partialité et de la défense de leurs propres intérêts ! Jusqu’où iront-ils ? La lutte reste verbale et musicale. Le talent des deux équipes éclate devant le public conquis.
Vous vous en doutez le résultat final ne verra aucun partage entre les deux formations, à cause d’un stupide incident technique dans le comptage des votes des spectateurs :-) !
Pendant ce temps (pendant le spectacle sur la scène) les danseurs...dansent ! Mais, et c’est là que les avis de satisfaction divergent, ils dansent d’une façon épisodique ! Entre deux scènes jouées sur l’estrade il se passe aussi des choses sur la piste, parfois en accompagnement du spectacle et parfois aussi les spectateurs sont tellement attirés par la bataille qu’ils en oublient de danser !
Cette « battle » est avant tout un spectacle, et ne doit pas être comparée à un concert lambda. Il est possible de danser pendant certains épisodes, mais le grand plaisir se situe dans l’écoute plutôt que dans la danse. Ce soir il fallait laisser un peu tomber son plaisir de danser pour se concentrer sur le jeu de scène.
Bravo pour cette belle initiative, nous avons vécu un moment très original et très agréable !
A renouveler.
Par Claude Gosselin « Danslesol.fr »24/08/2015
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